Le stress: Une bonne gestion (Partie 2)

La gestion du stress

Vous l’aurez compris, le mauvais stress affecte notre équilibre et peut avoir des conséquences désastreuses. Mais vous le savez aussi désormais, le mauvais stress peut devenir un bon stress. Il n’est pas une fatalité, vous pouvez apprendre à le gérer efficacement et mieux encore à vous en servir comme d’une force.

L’ensemble des techniques pour dompter son stress s’appelle le « coping ». Autrement dit, c’est l’association de plusieurs stratégies individuelles que chaque personne se crée pour gérer son stress. Point positif : ces stratégies s’apprennent !

Techniques de gestion du stress

Grâce au moyen mnémotechnique vu dans l’article précédent, vous savez qu’il existe deux leviers pour agir sur le stress : la perception de la situation et la perception de nos ressources (Stress = Ressources perçues – Situation perçue).

Plus précisément, il faut :
(1) apprendre à minimiser ou relativiser notre manière d’appréhender une situation comme dangereuse,
(2) augmenter nos ressources réelles et perçues, nécessaires pour régler ce contexte stressant.

Voici quelques exemples de techniques ciblées :

1. Solutions pour modérer sa façon de percevoir la situation comme dangereuse :

  • Il est d’abord important d’identifier les facteurs de stress : une peur floue, mal définie, est une peur qui a davantage de pouvoir. L’imaginaire y trouve sa place et prend un malin plaisir à combler les vides avec des incohérences exagérées. Il faut donc prendre le temps de définir clairement (par oral et par écrit) quelle est la source de votre trouble.
  • Réévaluer la situation stressante (relativiser le danger). Une fois que la source de stress est définie, il faut la replacer dans son contexte réel. Relativiser le danger signifie s’extraire un instant de ses émotions pour évaluer objectivement la situation. Quelques questions peuvent vous y aider : « Sur une échelle de 0 à 10, à quel point j’estime les chances que ces inquiétudes se réalisent ? » « Ai-je une emprise quelconque sur ce problème ? », « En quoi mon inquiétude peut-elle m’aider à trouver une solution ? »
  • Transformer les problèmes en défis : apprendre à aimer son stress et à s’en faire un allié, capable de mobiliser toutes les ressources nécessaires pour réussir. Considérer les difficultés comme des challenges susceptibles de rendre plus forts.
  • Planifier étapes après étapes un objectif pour le rendre plus réalisable et atteignable. Tout escalier, même immense se monte marche après marche.
  • Connaître le processus de résolution des problèmes : ce processus simple facilite une analyse objective et oriente systématiquement vers la solution. Une fois que vous le connaissez, vous pouvez  l’appliquer systématiquement à votre mode de raisonnement :
    (1) identifier le problème,
    (2) réfléchir à des solutions,
    (3) choisir la solution la mieux adaptée,
    (4) appliquer cette solution,
    (5) évaluer les résultats obtenus,
    (6) résolution du problème sinon… retour à l’étape 1.

2. Solutions pour accroître ses ressources:

  • Parler du problème dès le début à quelqu’un : il faut éviter d’accumuler les ressentis négatifs. De plus, une discussion permet parfois de voir le problème sous un autre angle. Elle peut même apporter des solutions.
  • Se réserver des moments à soi dans la journée pour se faire plaisir : activité ludique, créative… Tout le bien-être accumulé pendant ces moments privilégiés pourra devenir une énergie inestimable pour aider à gérer les moments plus complexes.
  • Faire de l’exercice pour canaliser l’énergie superflue. Tout simplement, si vous évacuez l’énergie superflue accumulée face aux stress de la vie quotidienne, elle évitera de se retourner contre vous et votre santé.
  • Augmenter sa confiance en soi : remplacer les idées négatives par des pensées positives, apprendre à se concentrer davantage sur ses forces que sur ses points à améliorer, expérimenter des « petits » succès, travailler avec un coach sur le sujet, etc.
  • Pratiquer des techniques de respiration, relaxation, méditation, sophrologie, massage : tout ce qui peut vous calmer et vous redonner la pleine possession de vos moyens.
  • Pratiquer la visualisation positive : s’imaginer en train de réussir ou de gérer simplement son stress peut avoir des répercussions très positives sur votre mental. Non seulement, cette technique booste votre confiance en vous donnant de nouvelles pensées encourageantes, mais en plus (si elle est faite de façon suffisamment précise), elle peut stimuler votre imagination dans le bon sens afin de vous apporter de nouvelles solutions.
  • Si possible, combler certaines lacunes perçues : perfectionner ses connaissances et/ou ses compétences dans le domaine en question reste une base logique pour éviter de sur-stresser face à une évaluation ou un jugement potentiel. Dommage pour les étudiants, une bonne gestion du stress n’empêche pas de réviser!

Le mot de la fin, ou plutôt du début d’une vie plus sereine…

Dans notre société en changement perpétuel, la capacité de gestion de son stress est devenue une qualité indispensable pour bien vivre. Pour cela, le plus important c’est de développer sa propre technique de gestion du stress.

Elle sera fonction de sa sensibilité, son histoire, ses envies, ses besoins et ses perceptions de soi et de son environnement. Votre stratégie de coping sera certainement un ensemble des techniques présentées dans cet article et de bien d’autres non citées.

Le tout est de trouver votre propre équilibre, en gardant bien à l’esprit qu’il existe.

One Response to 'Le stress: Une bonne gestion (Partie 2)'

  1. Laura says:

    Bien dis. En effet souvent le stress qu’on ressent est associé à l’angoisse de l’échec ou de rater quelque chose d’important. Les examens, un travail, une relation … dans le fond on a toujours peur de perdre quelque chose, de laisser passer un truc super important pour nous. Je dirais qu’en plus du lâcher prise et d’accepter qu’on a peur parce qu’on a envie de réussir, il faut relativiser quand on subit un échec à cause de ce stress, prendre du recul et remonter en selle pour réparer son erreur en faisant mieux la prochaine fois @+

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