The following articles were authored by admin

La confiance en soi

Petite Introduction théorique :

La confiance en soi est une qualité incontournable pour se sentir bien dans sa vie. Elle se définit comme la conscience (ou la croyance) d’avoir les capacités pour réussir. Les personnes confiantes ont la conviction d’avoir de bonnes capacités quels que soient les évènements extérieurs. Cependant, les personnes confiantes ne sont pas exemptes d’appréhension ou de doute. C’est justement cette capacité à croire en ses aptitudes, malgré les émotions négatives, qui est une marque de confiance en soi. Même quand ça ne va pas, elles continuent de croire en leurs capacités de réussite.

Au quotidien, cette qualité peut se traduire par la capacité de dépasser ses peurs, d’avancer malgré les épreuves rencontrées, de parler en public, d’être quelqu’un de charismatique, de ne pas stresser face à des situations difficiles, d’avoir la volonté de conserver son avis malgré ce que d’autres pensent ou font, d’avoir le courage d’essayer quelque chose de nouveau ou de se lancer dans un projet.

La bonne nouvelle, c’est qu’avoir confiance en soi ou non, n’est pas une fatalité. On ne nait pas ainsi. La raison est simple : la confiance n’est pas une réalité, mais une croyance que l’on construit sur nous-mêmes au fil de notre vie. C’est un pur concept, une interprétation, une pensée qui n’existe pas dans le monde réel. La confiance est donc une qualité qui se travaille, se développe dans le temps et qui peut nettement progresser avec un travail sur soi adapté.

Quelques clés pour améliorer concrètement sa confiance en soi :

Travailler et développer ses connaissances :  
Cet argument est le plus évident de tous. Il suggère simplement que pour accroitre sa confiance en soi dans un domaine particulier il faut connaitre et travailler sur ce domaine autant que possible. En effet, la confiance se développe au travers de l’expérience de la réussite. Obtenir de nouvelles compétences, accroitre vos connaissances grâce à des formations, de l’entrainement ou des recherches poussées ont donc toutes les chances d’avoir un impact direct sur votre confiance. Quand vous savez de quoi vous parlez, vous croyez davantage en vos capacités à réussir et donc vous avez plus confiance en vous.

Connaitre sa propre définition du mot « confiance » :
Comme la confiance est une croyance, elle peut être différente pour chaque individu. Savoir ce que ce terme représente pour vous et à quel niveau il joue vous permettra de mieux l’appréhender et donc de mieux savoir vers où axer le travail sur soi. Un bon exercice pour mettre au clair votre vision personnelle de la confiance c’est d’écrire quelques exemples de moments où vous étiez confiant et de moments où vous ne l’étiez pas. Trois de chaque suffiront pour y voir plus clair sur les circonstances qui vous sont favorables ou pas.

Réaliser les conséquences :
Afin de vous motiver à travailler pour augmenter votre confiance, il vous faut des objectifs clairs et attrayants. Pour cela, il est conseillé de noter sur une feuille de papier tous les bénéfices concrets que vous pourrez expérimenter dans votre vie grâce à une augmentation nette de la confiance en soi. Une fois que vous aurez intégré plus précisément toutes ces retombés positives, vous n’aurez plus qu’une seule envie : avoir confiance.

 Créer le succès :
Ce qui développe le plus la confiance en soi c’est la réussite, l’accomplissement dans la performance. Tous les succès ont leur importance. Qu’ils soient petits ou grands, intermédiaires ou finaux, les vivres pleinement accroit significativement la confiance. Ces succès peuvent être trouvés grâce à différents petits exercices pratiques.  
          – D’abord, en se fixant des objectifs réalistes, précis et positifs du type « demain, à 14h00, j’aurais fini cet article ». Vous encourager et vous féliciter à chaque étape, permet d’augmenter la sensation d’efficacité. Plus concrètement, vous pouvez tenir un « carnet de note des succès ». En effet, répertorier chaque jour deux ou trois actes réussis, est une excellente façon de constater clairement les progrès accomplis.
          – Ensuite, pour stimuler la confiance en soi, il est possible de se visualiser en situation de réussite, en faisant revivre des succès passés par exemple. Ce type d’exercice rappelle à l’esprit la sensation de compétence et agit comme une preuve, au sens où si vous l’avez déjà fait vous pouvez le refaire.
          – Et enfin, le fait d’observer et d’imiter le succès des autres  incite aussi à se mettre plus faciliment en situation de succès. En effet, écouter les techniques des autres qui réussissent et tâcher de les appliquer à soi-même pour tester leur efficacité est une façon pratique de trouver rapidement des solutions aux problèmes rencontrés.

Être conscient de ses atouts :
Très souvent, les gens semblent parfaitement conscients de leurs défauts et de leurs faiblesses. En soi, cette objectivité est une bonne chose puisqu’elle permet de connaitre précisément les points à améliorer. Cependant, une véritable analyse de soi impose que l’on connaisse aussi ses forces et atouts. Pour augmenter sa confiance en soi, il est donc recommandé de souligner les avantages que vous avez face aux autres, les qualités et les points forts qui vous caractérisent. Il est aussi important de se focaliser sur vos performances, sur les comportements qui vous ont mené à réussir certaines choses, et non sur la réussite elle-même.

Se parler avec confiance : 
Se persuader grâce à l’auto-suggestion que l’on est capable de réussir aide à augmenter sa confiance. En effet ce type d’encouragement pousse à identifier ses propres qualités et stimule l’envie de progresser. Pour plus d’efficacité il est conseillé d’éviter les tournures négatives, par exemple « ne fais pas comme ça», et favoriser les tournures plus positives du type « fais le comme ça ». En effet, le langage à une importance capitale. Il suffit de dire « ne penses pas à un éléphant rose » pour que justement vous y pensiez. De la même manière, les encouragements négatifs où la faute est mise en avant (par exemple « ne te relâche pas ») contribue surtout à accroitre cette même faute que l’on voulait justement éviter (se relâcher). Il est donc vivement conseillé d’utiliser des phrases encourageantes, claires et positives.

Agir avec confiance :
Tout est lié : pensée, émotions et comportements. En effet, si les personnes confiantes agissent naturellement avec assurance, cela fonctionne dans l’autre sens. En d’autre mots, le fait d’agir avec assurance augmente aussi le sentiment de confiance. Il est donc important de travailler sur la posture, même après un échec. Garder la tête haute, les épaules redressées et le dos droit sont des exemples évidents. Comme le dit l’adage, « Fais semblant de le faire jusqu’à ce que tu le fasses vraiment ».

  Être patient :
Il vous faut accepter que la confiance ne passe pas en un clin d’œil d’un état à l’autre. Pour devenir quelqu’un qui a confiance, vous devez consentir à supporter les passages difficiles, les moments de faiblesses et surtout bien les considérer comme des étapes, des moments intermédiaires qui finiront par ne plus exister à force de travail sur soi.  «Le succès c’est être capable d’aller d’échec en échec sans perdre son enthousiasme»  Winston Churchill.

S ‘attendre au succès :
Ayez foi en vous et dans vos progrès. Agissez dans le but de réussir, de gagner et non pas dans le seul but « de ne pas perdre ». Cette nuance peut faire toute la différence. Maintenant que vous connaissez mieux ce qu’est la confiance en soi, agissez dès aujourd’hui comme si vous étiez confiant. Mettez toute votre énergie dans cet objectif. Vous devez penser, ressentir et agir comme quelqu’un de confiant. Attendez vous au succès, à réussir ce que vous avez entrepris et ainsi, vous développerez une solide confiance en vous qui vous apportera joie et succès dans tous les domaines de votre vie.

Dr Virginie Lemaire de Bressy

Journée raquette Handi Hop!

Ce dimanche, grâce au soutien financier du Comité Départemental de Ski des Apes Maritimes, l’association « Handi Hop! » (partenaire de VPro) a pu organiser une agréable journée raquette pour le foyer d’accueil Darty. Quatre adultes déficients mentaux, deux éducatrices et deux représentants handi Hop! ont donc suivi le guide sur la neige de Saint Dalmas le Selvage.
     
La journée fut très éducative puisque notre guide, grand connaisseur et passionné de montagne, a su transmettre à toute la troupe de nombreuses informations sur la faune et la flore locale. Autant de pauses salvatrice pour nos sportifs en herbe, qui n’ont pas lésiné sur les efforts tout au long de la journée. Batailles de boules de neige et descentes sur les fesses ont fini de parfaire de manière ludique cette belle journée ensoleillée. 
        
Un bilan très positif donc, puisque tout le monde semble avoir particulièrement bien profité des joies de la montagne. Vous trouverez ci-dessous quelques photos de notre aventure.         

Merci encore au Comité Départemental de Ski des Alpes Maritimes et plus particulièrement à Joël Migliore sans qui rien n’aurait été possible. Merci à André Abada notre super guide et aux deux éducatrices (Claire et Lorie) pour leur joie et leur bonne humeur. Et bien sûr, merci aux champions du jour : Jérôme, Sylvia, Fred et Lehy, pour leur soif inépuisable de découverte et d’aventure.    
     
Nous espèrons tous que ce type de journée « sportivo-educo-ludique » puisse être réitéré l’année prochaine !

La préparation des futurs champions de la journée

Fred et Lehy prennent la tête de l'excursion!

Et nous voilà tous partis!

Petite pause éducative

          

         

Une pause repas bien méritée

     

  La troupe au grand complet

 

Bilan des Jeux Paralympiques 2010

Les Xème paralympiades de Vancouver touchent à leur fin. Au classement final la France est la 10e nation avec un total de six médailles.

En effet, plus efficace en fin de semaine, nos bleus ont triplé en deux jours leur total de médaille. Et pas n’importe quelles médailles, trois d’argents et une d’or ! La marseillaise à finalement put résonner lors de ces jeux.

En détail, vendredi nous a apporté un nouveau podium de Vincent Gauthier Manuel, cette fois en argent lors du super G homme debout et une victoire totale de Nicolas Berejny toujours en super G, catégorie homme personnes aveugles. Nicolas, guidé par Sophie Troc, avait déjà été sacré à Turin en slalom et en géant. À 41 ans, il a su devancer à Vancouver en 1’21″55 les Slovaques Jakub Krako (1’21″71) et Miroslav Haraus (1’22″75). Le même jour Solène Jambaqué passe très près d’une nouvelle médaille en prenant la quatrième place lors du super G debout, toujours dominé par l’impressionnante canadienne, Lauren Woolstencroft.

Le samedi, le super combiné sera la star de ce dernier jour de compétition. Solène y décroche sa deuxième médaille d’argent. Deuxième chrono du super-G (1’33’’51), elle a signé le 6e temps du slalom (1’01’’36), terminant au final à plus de douze secondes (2’34’’82 contre 2’22’’67) de la désormais incontournable Canadienne Lauren Woolstencroft, sacrée pour la cinquième fois en cinq courses. Déçue par sa quatrième place la veille, notre française a déclaré « la médaille d’aujourd’hui me remet du baume au cœur !».
De son côté Vincent Gauthier Manuel continue sur son impressionnante lancée en décrochant une nouvelle médaille d’argent, sa troisième à Vancouver. À 23 ans, il monte à nouveau sur le podium avec un total de 2’11’’84, acquit grâce à son meilleur temps dans le super-G (1’21’’37). Le Français, 5e chrono du slalom (50’67), a été finalement devancé par l’Allemand Gerd Schönfelder (2’11’’84), lui aussi très grand sportif de ces jeux qui remporte avec cette course son quatrième titre de la semaine.

À l’issu de ces jeux, c’est la Russie qui comptabilise le plus de médaille au total (38) mais c’est l’Allemagne qui termine première grâce à un nombre plus élevé de médaille d’or.
La France qui espérait dix médailles rentre sans doute un peu déçue mais certainement galvanisée par les derniers jours de compétition, hauts en émotions et en médailles.  

Le Canada s’est dit très fier de ces premiers jeux paralympiques tenus sur son sol. Le premier ministre, Stephen Harper a déclaré «Je salue l’engagement, le dévouement et les efforts de tous les athlètes et entraîneurs qui ont travaillé en vue de ces Jeux. Vous êtes une immense source de fierté pour votre pays ».
Selon les organisateurs, ces jeux auront marqué des progrès importants pour le mouvement paralympique mondial. Pour la première fois, 85% des billets furent vendus, ce qui est un record d’affluence et une grande marque d’intérêt d’un public qui s’attache de plus en plus à ce type d’événement sportif. La cérémonie d’ouverture retransmise en direct en Allemagne a battu des records d’audience pour une transmission la nuit et dans le monde le nombre d’internaute à suivre ces jeux a presque doublé en passant de 50.000 (à Turin) à 90.000 (à Vancouver). Conscient de cette considération croissante dans le monde entier, Xavier Gonzalez, chef du Comité Paralympique International a déclaré que les compétitions à Vancouver et Whistler ont été “fantastiques et d’un niveau très élevé dans tous les sports”.

Dans l’avenir, le Comité espère ajouter de nouveaux sports sur la liste des disciplines paralympiques, dont le snowboard, le ski cross, le hockey debout, le bobsleigh, la luge et le patinage de vitesse. Le drapeau fut passé dimanche soir aux représentants de la Russie, marquant ainsi le début du compte à rebours pour les jeux de Sotchi 2014. Selon Blair McIntosh, chef de mission au comité canadien, les jeux paralympiques à venir devraient s’inspirer de l’expérience médiatique de Vancouver et se préparer à un plus grand intérêt du public.

Dr Virginie Lemaire de Bressy

Et une deuxième médaille pour la France !


Honneur aux dames cette fois.

Lors de ce 6éme jour de compétition, c’est Solène Jambaqué, une habituée des podiums paralympiques, qui décroche une belle médaille d’argent en descente debout femme (1’29″94).

Déjà double championne paralympique à Turin et quadruple médaillée au total, Solène ne s’est pas laissé décontenancé à Vancouver par les grandes attentes qui existaient à son égard. « les entraîneurs et mes coéquipiers savent que j’ai des capacités, ils attendent des performances. Je ne me mets pas de pression inutilement. J’essaye de monter en puissance, d’avoir confiance en moi. » disait-elle lors d’une interview pour « Sportweek » avant son départ. Mission réussit, puisque c’est elle qui nous apporte la seconde médaille française de ces jeux.

Une médaille de valeur puisque la gagnante de cette course, n’est autre que Lauren Woolstencroft. Cette canadienne fut en effet une adversaire de taille. Elle est devenue, suite à cette course, la première athlète canadienne à décrocher trois médailles d’or dans l’histoire de ces Jeux (pour trois participations).

Cette nuit (de vendredi à samedi), aura lieu le Super G, toutes catégories confondues. Une nouvelle journée d’adrénaline à prévoir avec de bonnes chances de médailles tricolores.

À suivre !

La première médaille française des Jeux Paralympiques 2010

Et voilà ! La première médaille française pour nos athlètes aux Jeux Paralympiques !

Cette nuit, Vincent Gauthier-Manuel à en effet gagné une belle médaille de bronze dans le slalom géant debout (2’26″33).

Vainqueur du petit globe de cristal du slalom en 2009, deuxième à la fin de la première manche de ces Jeux Paralympiques 2010, le Franc-Comtois a su résister à la pression dans la seconde étape et conserver sa place sur le podium. Devant lui, deux grands sportifs, l’Allemand Gerd Schonfelder et l’Autrichien Robert Meusburger se sont révélés de redoutables adversaires. Un autre Français, Lionel Brun, s’est classé 5e à 1″10 de Gauthier-Manuel.

D’abord déçu d’être « seulement » troisième, notre français à ensuite très vite réalisé la valeur d’une médaille olympique. “Je suis très fier de cette médaille, c’est tout nouveau pour moi, je ne sais pas comment réagir. Je suis surtout content pour l’équipe, et j’espère qu’elle sera suivie de plusieurs autres !”

Pierrick Giraudeau, directeur technique national adjoint, a surenchéris en se disant très heureux pour Vincent. «C’est un athlète exemplaire, humble et performant ! Avec détermination, il s’est hissé sur un podium paralympique de très haut niveau. La voie aux autres français est désormais ouverte ».

Jeux Paralympiques de Vancouver

 Ça sera cette nuit, un mois après le début des J.O. 2010, que nous pourrons assister à la cérémonie d’ouverture des Jeux Paralympiques de Vancouver! Et pour la première fois en direct sur une chaîne de Fance Télévision (France 2, dès 3h00) .

Au programme de ces jeux, 64 épreuves parmi les 5 disciplines proposées:  le ski alpin (descente, super-G, super combiné, slalom et slalom géant), le ski de fond (distances courtes et longues en style “classique“ ou “libre“ ainsi que les relais hommes et femmes), le biathlon (distances courtes et longues), le hockey sur luge hommes et le curling en fauteuil hommes et femmes.

Cette année, près de 600 athlètes se sont réunis pour cet évènement sportif majeur. Quarante pays prendront part à cette grande compétition, dont la France avec une équipe pleine de grands espoirs.
Romain Riboud, un sportif qui a choisi VPro, nous fera l’honneur d’être le porte-drapeau de cette délégation sportive de choix.

Souhaitons lui, ainsi qu’à nos bleus, de nombreuses médailles et de grands moments de sport!

Programme médiatique:

– Pour suivre les Jeux Paralympiques d’hiver de Vancouver en direct sur Internet: htttp://www.paralympicsport.tv

– et tous les résultats sur http://www.france-paralympique.fr/
Avec notamment une Interview de Romain Riboud: http://www.france-paralympique.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=202:romain-riboud-un-porte-drapeau-confiant&catid=59:a-la-une&Itemid=79

– Sur France Télévision, les horaires sont les suivantes: 
“la cérémonie d’ouverture sur France 2, un résumé quotidien et complet des épreuves juste avant le 12/13 sur France 3, un retour exhaustif sur les compétitions de la nuit précédente, tous les jours de 13h à 13h30 sur France 4, ainsi qu’un retour sur les principales performances et les grands moments de la compétition, samedi 20 mars à 14h50 sur France 2. Sans oublier la cérémonie de clôture sur France 3, de nombreux reportages et toute l’actualité des jeux paralympiques dans « Tout le Sport », « Stade 2 » et les différentes éditions des journaux télévisés.”

La franchise en entreprise : remède contre le stress et plus encore…


Selon une étude présentée à Brighton (Angleterre), les employés qui entretiennent une relation franche avec leurs supérieurs, autrement dit qui s’autorisent la critique, sont plus heureux, en bonne santé et moins stressés. 

En effet, selon  Emma Donaldson-Feilder, membre de l’équipe de chercheurs, la franchise est un excellent moyen d’évacuer le stress et la tension ressentie au travail. Les personnes qui s’expriment face à leurs supérieurs sont donc moins nerveuses et moins sujettes au débordement.

L’entreprise elle-même se retrouve gagnante, puisque le stress et ses conséquences physiologiques et psychologiques sont une cause significative de congés maladies. Plus de franchise, donc moins de tension, moins d’absentéisme et donc moins de stress et de travail pour l’ensemble des équipes.

 De plus, ce type de fonctionnement est aussi positif pour les cadres supérieurs. Lors de l’enquête, deux groupes d’environ 75 managers furent créés, l’un recevant des commentaires de ses employés et l’autre non. Il en ressort que les cadres du premier groupe furent plus enclins à adapter leur style de management et qu’ils furent par conséquent perçus comme plus efficaces par leurs employés.

C’est beau n’est-ce-pas ? Après, il semble évident que dans la pratique, il faut savoir y mettre la forme. Critiquer ouvertement son patron, sans aucune construction ni adaptation, permet certes de déstresser, mais peut aussi conduire à des conséquences plus stressantes encore… La balle semble être davantage dans le camp des sociétés et des dirigeants. En effet, pourquoi ne pas proposer des questionnaires ouverts et anonymes aux employés ? L’affront direct et vexatoire serait ainsi évité, les tensions des employés relâchées et les commentaires les plus intéressants et constructifs retenus pour un meilleur développement de la société. Les entreprises devraient être encouragées à offrir à leurs salariés ce type d’évaluation régulière de leurs supérieurs hiérarchiques, car cette fois-ci c’est prouvé : l’effet n’en sera que bénéfique pour tous.

Dr Virginie Lemaire de Bressy

References :

British Psychological Society (http://www.bps.org.uk/)

Cinq “coups de pouce” au bonheur

La recherche du bonheur serait-elle plus facile à dire qu’à vivre ? 

De récentes études ont prouvé que le bonheur s’expliquerait en grande partie de manière génétique et que les situations externes n’auraient en fait que peu d’influence.

Pourtant, une équipe de chercheurs américains a mis en évidence plusieurs techniques toutes simples, appartenant à la psychologie positive, qui permettent d’augmenter significativement notre bien-être et notre joie de vivre.

Sonja Lyubomirsky (2009), directrice du laboratoire de psychologie positive de Californie, argumente qu’il existe encore une large part de bonheur que nous avons le pouvoir d’influencer. Selon elle, nous pouvons améliorer jusqu’à 40% notre satisfaction de vie. Une revue des expériences scientifiques menées sur le sujet ces dernières années a permis de faire valoir cinq traits précis susceptibles de contribuer à cette augmentation de bonheur.

En résumé, pour être plus heureux, il faut…

 – Être reconnaissant. La reconnaissance favorise de manière significative l’équilibre émotionnel et permet de mieux affronter les soucis du quotidien. De plus, elle favorise la sérénité et le calme tout au long de la journée. En effet, lors de plusieurs études scientifiques, les participants écrivant régulièrement des lettres de remerciement à des personnes qui les ont aidés, reportent une amélioration nette de leur bien-être. Cet effet peut perdurer de quelques semaines à quelques mois. Le plus intéressant, c’est qu’il n’est pas nécessaire d’envoyer ces lettres pour que l’effet bénéfique se fasse ressentir, il suffit juste de les écrire.
L’explication est simple. La gratitude c’est apprécier les choses simples qui nous entourent et réaliser la chance que nous avons de les avoir. De la famille, des amis, un travail, un toit, un compte en banque, tant de choses auxquels nous ne pensons pas systématiquement et qui pourtant représentent une véritable source de bien-être. Remercier, c’est un bon moyen de penser à ce que l’on a et d’oublier un instant de se lamenter sur ce que l’on n’a pas.

 – Connaître sa chance. Ce point se rapproche beaucoup du premier. Les expériences ont prouvé que les participants qui écrivent régulièrement trois choses positives sur leur journée se sentent mieux qu’avant le début de l’étude. Autrement dit, se focaliser sur les choses simples et positives aide à se rappeler les raisons que nous avons d’être heureux. Le bonheur est souvent plus proche qu’on ne le pense. D’autres chercheurs, Peterson et Seligman (2004), ajoutent « un plus » intéressant à cet exercice. Ils proposent de marquer, à côté de chaque événement positif, la part de responsabilité que nous avons dans sa réalisation. En plus de voir le beau côté de la vie, cet exercice complet permet aussi de diminuer significativement la tendance à sous-estimer sa propre contribution aux événements.  

 Être optimiste. Voilà une autre façon de penser qui semble contribuer au bonheur. Pour soutenir cette idée, les participants d’une  étude ont dû visualiser leur futur idéal (sur le plan personnel et professionnel) et rédiger ensuite leurs idées sur papier pendant quelques semaines. Les résultats relatent une fois de plus une nette augmentation de leur bien-être. Différentes recherches démontrent que l’optimisme est aussi associé à moins de stress, à de meilleures performances, à une meilleure santé et à une plus grande longévité. En effet, il semble que les personnes dites optimistes intègrent les événements positifs comme étant le fruit de leur labeur, leur investissement ou leurs qualités personnelles. Chaque évènement bénéfique a donc un effet direct sur la confiance en soi. Inversement, il semblerait que les situations négatives ne soient pas associées, chez l’optimiste, à des raisons intrinsèques directes. La confiance en soi n’est donc pas altérée. De plus, un individu optimiste  a  tendance à se focaliser davantage sur la façon de rebondir (ce qui est un élément maîtrisable) que sur l’évènement négatif en lui-même (qui est considéré comme dépendant d’une raison externe). Ce type de raisonnement accroît donc la confiance en soi et la sensation d’être aux  commandes  de sa vie. Pas étonnant que l’optimisme mène plus facilement au bonheur.

 Être conscient de ses forces. Dans cette étude, les participants durent identifier leurs plus grandes forces et programmer des moments adaptés où les utiliser le plus possible. Prévoir ce type de moment agréable, où forces et talents sont valorisés, apparaît comme un exercice efficace en terme d’accroissement du bien-être et de la confiance en soi. Par exemple, ceux qui considèrent la curiosité comme leur atout majeur pourront consacrer plus facilement du temps à la visite d’un lieu inédit ou à la recherche de nouvelles connaissances. De la même manière, ceux qui ont le sens de l’humour pourront s’en servir pour détendre une atmosphère tendue ou remonter le moral d’un ami triste.
Dans une étude similaire, Peterson et Seligman (2004) ont constaté que les personnes dont les principales forces de vie sont  la « curiosité », « l’entrain », « la gratitude »,  « l’espoir » et « la capacité d’aimer et d’être aimé » sont ceux qui obtiennent les résultats les plus élevés en terme de satisfaction dans la vie.

 Être bon. Aider les autres, c’est s’aider soi-même. Dans cette dernière expérience, les personnes qui donnent de leur temps ou de l’argent pour aider ceux qui en ont besoin reportent une réelle augmentation dans leur bonheur. En effet, donner, offrir, partager ou aider sont des actions valorisantes et positives qui permettent d’accroître le sentiment d’amour-propre et qui aident à se sentir en paix avec soi-même. Il y a du bonheur à faire le bien !

Pour conclure, on constatera l’impact bénéfique de cette psychologie positive sur le bonheur des personnes qui s’y exercent . Contrairement à une psychothérapie classique, il n’est pas question de se focaliser sur son passé douloureux ou sur les difficultés rencontrées. Bien au contraire, cette « psychothérapie du futur » (Peterson et Seligman, 2004) oriente le discours sur les émotions positives, les forces personnelles et les façons de donner davantage de sens à sa vie en la construisant à sa propre image.

Dr Virginie Lemaire de Bressy

Références :

Moskowizt, C.  (2010). 5 Things That Will Make You Happier. Yahoo News.
Peterson, C. and Seligman, M. (2004). Character Strengths and Virtues: A Handbook and Classification. Oxford, University Press.
Sin, N. L., & Lyubomirsky, S. (2009). Enhancing well-being and alleviating depressive symptoms with positive psychology interventions: A practice-friendly meta-analysis. Journal of Clinical Psychology: In Session, 65, 467-487.

Des médailles sans “pression”

Les résultats

Encore trois belles médailles, hier, pour nos sportifs français.

Vincent Jay et Marie-Laure Brunet s’illustrent en gagnant tous les deux une médaille de bronze en poursuite.
Pour sa première participation aux jeux  à 21 ans, la demoiselle «était partie pour se faire plaisir».  Mission réussie! Quant à Vincent Jay, il a su “rester concentré” malgré une grosse fatigue.

Notre troisième médaille d’hier, c’est encore au snowboard qu’on la doit. Après Tony Ramoin, Déborah Anthonioz remporte l’argent en boarder cross. Une réussite d’autant plus magnifique quand on sait d’où elle revient. Annoncée perdue pour le snowboard il y a douze ans,  dans un fauteuil roulant  il y a deux ans et blessée à l’épaule il y a peu, elle n’a jamais cessé d’y croire “Cette médaille est celle de la persévérance, de la passion pour mon sport.”

Gérer la pression…

Durant de grandes échéances comme les Jeux Olympiques, le terme “pression” est employé de manière récurrente par les journalistes et les sportifs. Hier encore, Déborah Anthonioz commentait sa victoire en disant “J’étais solide, sans pression, bizarrement très calme.”

Au contraire, Claire Chapotot pourtant sélectionnée en quart de finale, explique son élimination aux journalistes en s’expliquant “très stressée” au départ. Et comment expliquer les deux chutes de Brian Joubert, lors de son programme court? Lui qui n’a pourtant pas un palmarès de débutant, échoue pour la troisième fois aux Jeux Olympiques. “J’y arriverai pas, j’y arriverai pas” a-t-il lancé à propos des jeux, de suite après son passage. Encore une fois, sans doute trop de pression, trop d’enjeu pour parvenir à donner le meilleur de soi-même.

La pression, comme son nom l’indique, rajoute un “poids” sur les épaules de l’athlète. Elle l’écrase. Impossible alors de s’envoler vers la victoire.  Claire Chapotot en donne une belle illustration en disant “je me sentais trop lourde sur mes jambes».

La solution? C’est encore les sportifs qui la donnent. “D’habitude, je me ronge les ongles entre chaque run. Là, pas une seule fois. A la limite, je ne me suis rendu compte de rien comme si j’étais aux championnats de France. J’ai zappé l’enjeu, le monde, la télévision” confiait hier la médaillée d’argent en snowboard. Le mieux c’est d’oublier la peur de ne pas être à la hauteur, oublier la peur de perdre comme de gagner, modérer l’enjeu. En bref, ne penser qu’à une chose: donner le meilleur de soi-même, comme d’habitude. L’équipe de France donne, à Vancouver, une parfaite illustration de cette réalité, puisque c’est principalement des sportifs “peu attendus” (sauf Jason Lamy-Chapuis) qui remportent des médailles. Ils ont cette fraîcheur et cette légèreté qui les portent vers la victoire.

Dr Virginie Lemaire de Bressy

Ton’ira loin!

Encore une belle surprise sportive hier. Personne ne l’attendait sur le podium, et pourtant Tony Ramoin, le ptit gars d’Isola 2000, nous a fait rever! 

A 21 ans, ce jeune sportif se retrouve  l’unique médaillé d’une journée pourtant difficile pour les grands favoris français. Pierre Vaultier, Vincent Vittoz, Xavier et Paul-Henri De Le Rue n’ont malheureusement pas réussi à s’imposer dans cette course très technique.

Une fois encore, on comprend l’influence capitale du mental dans ce type de course. Tony venait pour se faire plaisir, pour préparer les prochains Jeux de Sochi, on “ne l’attendait pas” et c’est lui qui ramène le bronze. Comme le dit si bien Paul-Henri De Le Rue, il a cette “fraicheur” que les autres n’avaient plus.
Difficulté à gérer la pression médiatique, les grands espoirs de médailles, tous les regards tournés vers eux? Pierre Vaultier, pourtant très bon rider, nous confirmera cette idée en disant «j’ai du mal à gérer les grandes échéances»… Allez les bleus, on travaille tout ça et dans 4 ans on fait un podium uniquement français!

En tout cas, le petit  du 06 (désormais le grand!) nous aura fait vivre de beaux frissons et de belles émotions.
Bravo encore Tony, et merci pour ces magnifiques moments de glisse!!

Dr Virginie Lemaire de Bressy